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Face à la baisse de leur budget en 2018, les centres d’hébergement et de réinsertion sociale ont été contraints de revoir l'accompagnement social à la baisse, confirme une enquête menée par la Croix-Rouge, la FAS, la Fehap, Nexem et l'Uniopss. Au moment où se construit le PLF 2020, les associations renouvellent leur demande de moratoire dans l'application du plan d’économie.

Dans son rapport prospectif, la Haute autorité de santé (HAS) avance 29 propositions pour que la révolution numérique « tienne ses promesses » notamment en matière d'accompagnement social. Parmi elles ? Donner aux secteurs social et médico-social les moyens de rattraper leur retard technologique via un plan de financement pluriannuel.

Les Journées du travail social organisées par la Fnars, les 7 et 8 novembre, ont été l'occasion de réinterroger le rôle communément attendu du travail social. La réflexion s'est notamment penchée sur la pertinence à créer un droit opposable à l'accompagnement social pour tous, afin de sortir de la logique de dispositif. Une solution peu opportune aux yeux de certains.

Un nouveau dispositif graduel d'accompagnement social et budgétaire des personnes en grande difficulté sociale est en vigueur depuis le 1er janvier 2009. Il s'ouvre par la mise en place, sous l'égide des conseils généraux, d'un contrat d'accompagnement et prend fin par une ultime mesure, toujours à caractère social, mais judiciaire cette fois. Objectif : rétablir l'autonomie de l'intéressé dans la gestion de ses ressources.

Fruit de deux années de réflexion, la Fnars propose un "Livre blanc de l'accompagnement social". Un outil de synthèse utile qui permet à la fédération de préciser ses principes forts (participation des usagers, approche transversale, priorité au "logement d'abord"...) en espérant pouvoir infléchir des politiques publiques souvent éloignées de la globalité revendiquée.

Peut-on, à partir d'un bagage technique, se tourner vers les métiers de l'accompagnement social ? Oui, c'est possible en suivant la formation d'éducateur technique spécialisé. C'est l'histoire de Lou Beurlangey, étudiant à l'Irtess de Bourgogne. Il nous la raconte dans le cadre de notre série de portraits d'étudiants en travail social.

La ministre du Logement a dévoilé, le 3 février, un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières. Il prévoit la création de 13 000 places en dispositifs alternatifs et, pour les personnes contraintes de rester à l'hôtel, le renforcement de l'accompagnement social.

Une proposition de loi prévoyait de poursuivre les clients des personnes prostituées. Mais les sénateurs ont préféré un autre choix : maintenir la pénalisation de tout racolage de la part des travailleurs du sexe. Le texte conserve néanmoins un volet pour l'accompagnement social des « victimes de la prostitution », reposant, notamment, sur les CHRS.

Destinés à favoriser l'emploi des personnes en difficulté d'insertion via une immersion temporaire en entreprise, les différents dispositifs de mise en situation en milieu professionnel ont été unifiés. Ils s'adressent désormais à toute personne en accompagnement social ou professionnel.

Un rapport des sénateurs Godefroy et Jouanno sur la prostitution prône un accompagnement social global des personnes prostituées, qui permette de leur offrir des alternatives crédibles en termes de garantie de revenus, d'hébergement, de formation professionnelle et de suivi psychologique.