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Alors que Laurence Rossignol doit présenter prochainement sa feuille de route, des voix se font entendre pour remettre en cause le dogme du maintien du lien entre enfants et parents dans certaines situations.

Avant les débats au Sénat, passage en revue des modifications apportées aux mesures médico-sociales du projet de budget de la sécurité sociale pour 2013, dont l'examen s'est achevé le 30 octobre à l'Assemblée nationale.

Dans le cadre du futur acte III de décentralisation, la région devrait voir ses compétences renforcées en matière de formation des personnes handicapées et des travailleurs sociaux. Il est par ailleurs confirmé que les établissements et services d'aide par le travail (Esat) passeront sous le giron des départements.

Un calendrier parlementaire incertain, un financement trop faible, des mesures hors sujet... La prudence s'impose à la lecture du très attendu projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement, présenté au conseil des ministres du 3 juin.

Par une déclaration commune signée hier par Jean-Marc Ayrault et Claudy Lebreton, l'Etat s'engage à créer dès 2013 un fonds d'urgence doté de 170 millions d'euros pour aider les départements les plus fragiles à remplir leurs missions de solidarité.

Le projet de loi vieillissement revient bientôt en seconde lecture à l'Assemblée nationale. L'amendement introduit au Sénat qui prévoit de fusionner l'agrément et l'autorisation des structures d'aide à domicile devrait être au centre des débats. Pour y voir plus clair, l'Ajis organisait hier une rencontre entre parlementaires et professionnels. Morceaux choisis.

Une étude de la Dares examine la situation des sortants de contrat aidé en 2010. Où il apparait que les bénéficiaires passés par le secteur marchand ont deux fois plus de chances de décrocher un contrat dans les six mois suivant la fin de leur contrat aidé. La formation en cours d'emploi, le tutorat et la préparation de la fin de contrat restent encore largement insuffisantes.

Elle devait révolutionner la façon de penser le handicap. La loi de 2005 avait suscité de grands espoirs. Dix ans après sa promulgation, la déception se lit dans les commentaires. Certains dénoncent un manque de portage politique, d'autres les rigidités administratives. Pour autant, les choses ont bien changé en une décennie

Commandité par le Premier ministre, le rapport d'Aline Archimbaud liste une quarantaine de propositions permettant de faciliter l'accès à la prévention et aux soins pour les personnes en difficulté. Chose rare : ce rapport sénatorial connaît des premières mises en oeuvre immédiates avec la stratégie nationale de santé et le projet de loi de financement de la sécurité sociale.