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Alors que le gouvernement entend déposer un projet de loi sur l'accueil des migrants en septembre 2017 et a déjà annoncé la création de 12 500 nouvelles places d'hébergement d'ici à 2019, architectes et urbanistes planchent sur des expériences d'habitat temporaire, vantant ses qualités de souplesse et d'innovation.

Depuis près de vingt ans, une équipe de médecins et infirmiers bénévoles prodigue le soir des soins aux sans-abri, dans les lieux les plus improbables des Hauts-de-Seine. Une aide essentielle pour ceux qui n'osent ou ne parviennent pas, voire ne pensent même plus, à s'occuper de leur santé.

Notre série "En quête de sens" s'intéresse à la trajectoire singulière de travailleurs sociaux désireux de partager leurs découragements et leurs enthousiasmes. Aide à domicile, Laurence Sigoignet-Cartier observe un délitement de ses conditions de travail, au détriment de la considération des bénéficiaires et de la réalité du terrain.

Afin de faciliter les secours aux sans-abri marseillais, le Samu social de la ville leur a fait distribuer des badges, comportant notamment leurs noms, et leurs informations médicales. Face à la manifestation lancée par des sans-domicile, la mairie annonce un recul.

Malgré le renforcement du dispositif d'urgence, 58 % des demandes d'hébergement ne donnent toujours pas lieu, en janvier 2014, à un hébergement sur les 37 départements de l'échantillon du baromètre 115, et 41 % à Paris. Emmaüs et le Samu social ont demandé aux candidats à la mairie de Paris de s'engager à sortir tous les SDF de la rue à Paris avant 2020.

Présentant son nouveau rapport pour le 60e anniversaire de l'appel de l'abbé Pierre, sa fondation a alerté une nouvelle fois sur la gravité de la situation : pas assez de logements construits, des conditions d'habitat qui se dégradent, y compris dans les copropriétés. Face au semi-échec des politiques nationales, les intercommunalités sont appelées à la rescousse.

Finalement, le camp d'accueil des réfugiés primo-arrivants ne pourra pas ouvrir cet été, mais plus probablement en septembre. C'est ce qu'a annoncé, lors d'une conférence de presse, l'adjointe au maire de Paris, Dominique Versini qui a indiqué vouloir prendre toutes les précautions pour sécuriser ce camp. Celui-ci est confronté à trois grands types de difficultés.

Anne Hidalgo veut faire de la lutte contre la grande exclusion la "grande cause" de son mandat. Pendant quelques mois, services de la ville, Etat, services publics, associations, etc. doivent définir des objectifs précis et des actions concrètes devant déboucher sur la signature d'un pacte. L'enjeu est de coordonner tous les acteurs et de proposer des réponses globales.

Les Céméa ont réalisé une importante étude sur la question de la prise en charge par les acteurs sociaux d'une population trop souvent oubliée, les jeunes en errance, qui seraient entre 10 000 et 30 000. Ce travail débouche sur des recommandations qui insistent sur les adaptations nécessaires des structures et des pratiques pour accompagner ces jeunes coupés de tout.