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Sans surprise, le projet de budget 2010 de la sécurité sociale intègre la poursuite des créations de places dans le secteur de la prise en charge des personnes handicapées. Il innove par ailleurs en organisant l'intégration des frais de transport dans le budget des maisons d'accueil spécialisées et des foyers d'accueil médicalisé pratiquant l'accueil de jour.

Au lendemain de la présentation du PLF, le collectif des associations unies pour le logement s'est mobilisé devant l'Assemblée pour dénoncer la "situation critique" que vivent les structures d'hébergement d'urgence. Pour celui-ci, le projet de budget n'est pas à la hauteur des urgences. Les associations se disent prêtes à se mobiliser cet hiver.

Pour Didier Charlanne, directeur de l'Anesm, les évaluations ne présentent pas un "enjeu budgétaire ni de performance" pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux. "C'est bien sur la qualité des prestations que la décision de renouvellement d'autorisation doit se fonder", a-t-il insisté hier à l'occasion d'une conférence de presse de rentrée.

Alors que des contrats de ville "nouvelle génération" doivent être signés au cours du premier semestre 2015, les agences régionales de santé (ARS) sont appelées à participer à leur conception et à leur signature.

Missions locales, contrats d'autonomie, Civis, dispositifs deuxième chance... : le projet annuel de performance (PAP), annexé au projet de loi de finances (PLF) pour 2012, détaille les moyens qui seront consacrés l'an prochain aux dispositifs d'insertion sociale et professionnelle des jeunes en difficulté.

Alors que l'exécutif prépare un nouvel acte de décentralisation, un document de travail de l'Association des régions de France (ARF) plaide pour que les régions soient en charge de la politique de l'emploi.

L'Assemblée nationale va entamer en fin de journée l'examen de la proposition de loi Fourcade modifiant certaines dispositions de la loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST). Les débats devraient aboutir à l'adoption de nouvelles mesures intéressant le secteur social et médico-social : frais de transport en CAMSP et CMPP, autorisation des services d'addictologie...

Ils seraient un peu moins de 500 mineurs à vivre dans les pays en guerre que sont la Syrie et l'Irak. Lorsqu'ils reviennent en France, seuls ou avec leurs parents, ils doivent être pris en charge aussi bien sur le plan sanitaire, scolaire, etc. afin de tenter de réparer les traumatismes. Une instruction du Premier ministre détaille l'organisation à mettre en place.