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Pour retrouver du sens dans leurs métiers, les professionnels du travail social dé ve loppent de nouveaux moyens d'agir et s'efforcent également d'améliorer leur visibilité. Les états généraux du travail social prévus pour fin 2014, pour lesquels les idées fusent déjà, seront-ils à la hauteur de leurs ambitions ?

Dans un contexte marqué par de profonds (et passionnés) débats sur le statut et l'objet de la recherche en travail social, la conférence de consensus tente de dégager des pistes. Même si diverses questions sont loin d'être tranchées, elle prône de mutiplier les passerelles et les lieux de coopération pour que universitaires et travailleurs sociaux apprennent à se connaître.

Pour la première étape des assises territoriales du travail social, près de 350 participants ont répondu présents à Marseille vendredi 31 janvier, y compris des syndicats qui n'étaient pas invités. De quoi modifier la donne des états généraux. Lesquels doivent se tenir à l'automne 2014, après une synthèse de l'ensemble des travaux durant le mois de juillet.

Dans un récent rapport, le Conseil supérieur du travail social (CSTS) insiste pour que le partage d'information ne devienne pas un but en soi et formule des préconisations pour éviter les dérives de son utilisation qui contribuent à briser la relation entre professionnels et usagers.

Un audit des formations initiales en travail social (DEES, DEEJE, DEME, DEAMP) révèle que seules 14 % des écoles proposent des contenus conformes aux recommandations de bonnes pratiques HAS-ANESM qui valorisent en matière d'autisme les méthodes comportementales. Les établissements défaillants, ou n'ayant pas répondu, sont tenus de proposer un plan d'actions d'ici la fin mai.

Les Journées du travail social organisées par la Fnars, les 7 et 8 novembre, ont été l'occasion de réinterroger le rôle communément attendu du travail social. La réflexion s'est notamment penchée sur la pertinence à créer un droit opposable à l'accompagnement social pour tous, afin de sortir de la logique de dispositif. Une solution peu opportune aux yeux de certains.

À Rennes, l'association Tout Atout monte des projets très exigeants avec des artistes et des artisans, avec l'appui de médiateurs sociaux, pour permettre à des jeunes de retrouver du sens et de l'énergie, mais aussi de reprendre confiance en eux.

A la demande des Affaires sociales, le cabinet Geste évalue les effets de la "réingénierie" des diplômes en travail social. Son audit de la réforme du diplôme d'Etat d'assistant en service social est terminé. Perce une interrogation de fond sur l'adéquation entre les exigences en formation de plus en plus pointues et l'absence de revalorisation du métier.

Les deux cents étudiants de première année à l'Institut régional du travail social de Montrouge ont débuté leur cursus par trois journées d'ateliers créatifs. Au programme : théâtre, danse, marionnettes, land art, atelier d'écriture et bien d'autres activités.

À l'Adapei d'Ille-et-Vilaine, une médiatrice numérique familiarise les travailleurs d'Esat à l'usage des tablettes tactiles. Leur adaptation à l'outil numérique déplace les représentations sociales rattachées au handicap mental ou psychique.