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Si certains services du secteur social et médico-social voient leur activité ralentir pendant l'été, notamment dans le champ du handicap, de nombreux autres poursuivent au même rythme, mais avec des moyens moindres et des réponses nécessairement différentes. Une période sensible qui nécessite de l'anticipation.

Dans un contexte marqué par de profonds (et passionnés) débats sur le statut et l'objet de la recherche en travail social, la conférence de consensus tente de dégager des pistes. Même si diverses questions sont loin d'être tranchées, elle prône de mutiplier les passerelles et les lieux de coopération pour que universitaires et travailleurs sociaux apprennent à se connaître.

L'intersyndicale CGT-FO-Sud a (en grande partie) réussi son pari. Entre 10 000 et 15 000 personnes ont manifesté le 7 mars à Paris (et plusieurs milliers dans une quarantaine de rassemblements en régions) pour protester contre le manque de moyens. A côté des gros bataillons de l'hôpital, le secteur du travail social et du médico-social était très présent sur le pavé parisien.

Les amendements sur la gratification des stages en travail social, reprenant les propositions de l'Assemblée des départements de France, ont été rejetés au Sénat lors de l'examen de la proposition de loi sur l'encadrement des stages. La secrétaire d'Etat Geneviève Fioraso estime que le fonds de transition de 5,3 M€ permettra de répondre aux difficultés.

Remis à la Direction générale de la cohésion sociale, un rapport rédigé par Marcel Jaeger s'attaque à la question sensible des relations entre écoles de formation au travail social et les universités. Après des années d'éloignement, il est temps de trouver des vraies complémentarités qui permettraient de mieux reconnaître le travail social.

Les instituts régionaux du travail social ne sont pas là que pour former des étudiants. Ils doivent aussi mener des actions d'animation du secteur en brassant les publics et en suscitant des réflexions nouvelles. L'IRTS de Franche-Comté a fait ce pari.

Avec ses 220 items, Sireva, le nouvel outil d’évaluation des caisses de retraite, inquiète les professionnels sociaux. L’intégralité de la situation personnelle d’un retraité y est consignée, cela sans aucun garde-fou, dénonce l’Anas qui somme la Cnav de s’expliquer.

Alors que le numérique est devenu le vecteur des transformations de la société, le travail social prend des airs de village gaulois. La méfiance envers les technologies reste vive et le sens même des nouvelles pratiques sociales induites par le numérique fait toujours débat. Dernière résistance avant le grand saut ou phénomène plus profond ?