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En banlieue, que peuvent faire les éducateurs de rue contre les dérives djihadistes ? La prévention spécialisée se sent suffisamment armée pour les combattre. Mais depuis le 7 janvier, elle doit déjà faire face à des manifestations de soutien aux terroristes islamistes.

Comment est mise en œuvre la formation en alternance dite « intégrative », dans le secteur social et médico-social ? Une étude du Céreq constate que cette recherche de qualité s'avère coûteuse et contraignante pour les établissements.

Aller vers les jeunes des cités et ouvrir le dialogue, leur enseigner la citoyenneté, favoriser leur insertion… C'est avec de telles armes que la prévention spécialisée veut lutter contre les dérives islamistes. Tant qu'il est encore temps.

Etudiants, formateurs, professionnels, manifestaient ensemble le 12 décembre, devant le ministère des Affaires sociales. En cause, la perspective imminente de formations transversales, qui feraient disparaître la variété de leurs métiers.

Deux études issues de l'ouvrage collectif ‘'Interventions sociales et faits religieux'' se sont intéressées de plus près à l'impact de l'expression religieuse d'usagers et de collègues sur le travail d'animateurs et d'éducateurs de jeunes enfants. Les professionnels accepteraient moins facilement les revendications de leurs collègues que des usagers.

La déontologie des professionnels de l'action sociale n'est pas toujours compatible avec les exigences liées à la sécurité publique. A l'occasion de la récente révision par le gouvernement de la charte régissant les échanges d'informations au sein des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, l'Anas publie un avis sur le bon positionnement à adopter.

Un travail toujours plus dense, complexe, insuffisamment rémunéré, et qui perd progressivement de son sens : assistants sociaux et autres éducateurs portent un regard critique sur leur métier, d'après une enquête de travailleurs sociaux CGT. Leurs motivations, pour autant, demeurent élevées.

Le procès de l’ancienne aide médico-psychologique (AMP), Céline Boussié, poursuivie en diffamation pour avoir dénoncé en 2015 des maltraitances dans l’Institut médico-éducatif (IME) de Moussaron dans le Gers, s’est déroulé mardi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Un des enjeux : l’évolution de la jurisprudence autour des lanceurs d’alerte du secteur médico-social.

Lors de son congrès organisé à Tours les 1er et 2 octobre, l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas) a consacré une table-ronde à la manière dont le secteur social pourrait mieux communiquer sur ses actions et son public.

Les discussions autour de la réforme des diplômes suscitent interrogations et malaise parmi les professionnels. Pour faire entendre cette voix, notamment auprès de l'Unaforis, le collectif Avenir Educs s'est constitué autour d'éducateurs, de formateurs, de chercheurs. Les explications de Gabrielle Garrigue, porte-parole du collectif.