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Les travailleurs sociaux sont en première ligne lorsque des drames arrivent, sans toujours pouvoir se défendre. Isabelle Chaumard, éducatrice spécialisée de formation, a lancé un groupe Facebook de professionnels de la protection de l’enfance ("Travailleurs sociaux en danger"), qui a voulu prendre la parole suite au décès d’une fillette, maltraitée par ses parents, à Bourges.

Aller vers les jeunes des cités et ouvrir le dialogue, leur enseigner la citoyenneté, favoriser leur insertion… C'est avec de telles armes que la prévention spécialisée veut lutter contre les dérives islamistes. Tant qu'il est encore temps.

Etudiants, formateurs, professionnels, manifestaient ensemble le 12 décembre, devant le ministère des Affaires sociales. En cause, la perspective imminente de formations transversales, qui feraient disparaître la variété de leurs métiers.

En banlieue, que peuvent faire les éducateurs de rue contre les dérives djihadistes ? La prévention spécialisée se sent suffisamment armée pour les combattre. Mais depuis le 7 janvier, elle doit déjà faire face à des manifestations de soutien aux terroristes islamistes.

Un travail toujours plus dense, complexe, insuffisamment rémunéré, et qui perd progressivement de son sens : assistants sociaux et autres éducateurs portent un regard critique sur leur métier, d'après une enquête de travailleurs sociaux CGT. Leurs motivations, pour autant, demeurent élevées.

Le procès de l’ancienne aide médico-psychologique (AMP), Céline Boussié, poursuivie en diffamation pour avoir dénoncé en 2015 des maltraitances dans l’Institut médico-éducatif (IME) de Moussaron dans le Gers, s’est déroulé mardi devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Un des enjeux : l’évolution de la jurisprudence autour des lanceurs d’alerte du secteur médico-social.

Les centres de formation d'apprentis (CFA) peinent à recruter les assistants sociaux, les moniteurs-éducateurs ou les aides médico-psychologiques de demain. La faute aux emplois d'avenir et à la loi du 5 mars 2014, d'après Daniel Thiebault, directeur de l'Adapss (1) Ile-de-France. Les établissements s'organisent.

La déontologie des professionnels de l'action sociale n'est pas toujours compatible avec les exigences liées à la sécurité publique. A l'occasion de la récente révision par le gouvernement de la charte régissant les échanges d'informations au sein des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance, l'Anas publie un avis sur le bon positionnement à adopter.

Les discussions autour de la réforme des diplômes suscitent interrogations et malaise parmi les professionnels. Pour faire entendre cette voix, notamment auprès de l'Unaforis, le collectif Avenir Educs s'est constitué autour d'éducateurs, de formateurs, de chercheurs. Les explications de Gabrielle Garrigue, porte-parole du collectif.

Le diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo s’est doté en 2001 d’un service social, pour accompagner son clergé vieillissant. Marie-Françoise Godard, à 65 ans, assume la mission avec professionnalisme, mettant au second plan sa foi catholique. Elle nous dévoile les besoins de ces hommes aux ressources modestes, souvent isolés, qui ne prennent leur retraite qu’à 75 ans.