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Publiée hier au Journal officiel, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2011 comporte quelques mesures en faveur des assurés sociaux, comme le relèvement du plafond de ressources ouvrant droit à l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS). Un tableau terni notamment par la suppression de la rétroactivité des aides au logement.

Lors de la Journée mondiale du travail social, Ségolène Neuville a indiqué que le passage des fonctionnaires de catégorie B en catégorie A se ferait à compter du 1er février 2018 et que, dans le cadre de la réingénierie des diplômes, les cinq titres de niveau 3 (DEASS, DEES, DEETS, DEEJE, DECESF), rénovés pour la rentrée 2018, seraient inscrits au niveau 2, sans rétroactivité.

En 2014, 4,2 millions de prestations d'aide sociale ont été versées par les départements, presque pour moitié en faveur de l'insertion. Derrière cette nouvelle envolée se dessinent également quelques mouvements de fonds : l'essor des aides à domicile, pour les personnes handicapées, ou la quasi-disparition des accueils chez les particuliers, pour les personnes âgées.

La CNAMTS et la Cnav viennent de formaliser leurs coopérations dans la prévention de la perte d'autonomie des retraités. De quoi amplifier leurs décloisonnements en cours, mais aussi mettre en œuvre, par avance, une disposition de la future loi d'adaptation de la société au vieillissement.

Outre le droit de timbre de l'AME et la suppression des exonérations de charges patronales dans le secteur des services à la personne, le projet de loi de finances pour 2011 comprend diverses dispositions intéressant l'action sociale : financement du RSA, du CUI pour les ateliers et chantiers d'insertion, transfert de missions de l'État à l'AGEFIPH...

Créés par la loi de programmation du 21 février 2014, impulsés par le Premier ministre en juillet dernier, les nouveaux contrats de ville sont enfin sur les rails avec des modalités opérationnelles précises, posées par le ministre en charge de la ville.

Présenté en conseil des ministres du 12 novembre, le projet de loi de finances rectificative pour 2014 signe l'acte de décès de la prime pour l'emploi (PPE). Celle-ci devrait être remplacée par un "nouvel instrument de soutien au pouvoir d'achat des travailleurs modestes", qui reste encore à définir.

Les changements de situation professionnelle et les modifications de ressources sont les principaux motifs déclencheurs d'un indu (trop-perçu) ou d'un rappel (somme due à l'allocataire), selon une étude de la Cnaf. C'est pourquoi, les erreurs de paiement concernent en premier lieu le RSA et les allocations logement, deux prestations versées sous conditions de ressources.

Le projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales, présenté le 21 octobre en conseil des ministres, sera discuté au Parlement à la mi-décembre. Les conseils généraux vont perdre le bénéfice de la clause de compétence générale (capacité à intervenir quel que soit le sujet) et ne pourront à l'avenir exercer que les compétences attribuées par la loi.